« O'MAAV, ta douleur est mienne » . theend

« breathe in, breathe out, go faster and faster and faster and faster. i don’t feel anything anymore or what i do feel is so powerful that my mind and my body are incapable of allowing it to register. i am comfortable here. this is what i want, what i need, and what i must have, and this is where i have been living for the last few years of my life . »

© bornbackwards

SURNOM ; « mes parents et mes frères et soeurs me nomment Pat' ou Paty'. dégoulinant de miévrerie. mes camarades, plus clairvoyants, me surnomment Venom. le venin. » ÂGE ; « j'ai dix-neuf ans. » DATE DE NAISSANCE ; « un treize janvier. » LIEU DE NAISSANCE ; « belfast, irlande du nord. (EUROPE). » ORIGINE ; « je suis une irlandaise de pure souche, du côté de mon père. la famille de ma mère, quand à elle, vient d'écosse, et est originaire de glasgow. » AVATAR ; « evan rachel wood »

« Ma vie n'a été qu'une succession de moments forts, de drôleries irritables, de faits controversés, de pleurs et de solitude amères. Ma vie a été déchirée entre les envies de mon père et les choix de ma mère. Mon coeur est lourd et pèse des tonnes dans ma poitrine meurtrie, déchiquetée. Je suis un nouveau genre de mort-vivant. Ceux qui vivent, respirent, agissent, mais sans plus rien ressentir, sans qu'aucun sentiment n'effleure le coeur ou l'âme. Je suis morte, morte à l'intérieur.

Je suis née à Belfast, dans un quartier plutôt pauvre de la ville. Mon père est un de ces Irlandais de pure souche, qui croient à l'indépendance de leur pays et qui ne se sont jamais véritablement remis de la guerre entre les deux Irlandes. Un de ces fanas de whisky, abonné aux hooligans, ivre mort à la St Patrick. Un de ces putains de stéréotypes. Mon père est un xénophobe, raciste, qui rit bien lorsqu'un noir se fait tabassé par des flics ou qui hurle de rage quand l'Angleterre gagne un match de football contre l'Irlande. Mais, je l'aime, vous savez. Je l'aime autant que je le hais, car il reste mon père. Mon géniteur, celui sans qui je ne serai pas là, en l'instant, en train de vous parler.

Ma mère, c'est une autre histoire. Elle est Ecossaise. Je sais, je me suis également posée la question : comment mon père, hostile contre l'Angleterre, la France et tous ces autres pays, a-t-il réussit à se marier à une fille d'Ecosse ? Je n'ai jamais eut de réponse à cette question. En tout cas, ils se sont mariés, ont eut quelques bambins et n'ont pas vraiment vécus heureux dans leur banlieue merdique, dans leur maison de cité. Bref. Ma mère est une idéaliste et une rêveuse ratée. Elle voulait être une grande avocate, quelqu'un d'important, de riche, être mariée à george clooney, avoir un gosse, un génie, et faire le tour du monde. Elle a finit mariée à un looser, à vivre dans une cité cradingue, avec cinq gosses dans les pattes et un minable job de serveuse en tout et pour tout. Si mon père me dégoûte, elle, elle ne m'inspire que de la pitié.

Mes deux frères et mes deux soeurs sont à la fois l'inverse et le miroir de cette vie pouilleuse et haït. Je suis la cadette, la dernière fille, celle à qui on redonne les vêtements usagés et rapiécés. Mes deux soeurs ainées, Ailionora et Dierdre, ont vingt-trois et vingt-et-un ans. La première est serveuse dans une grande chaîne de fast-food. Elle est mariée à un incapable de trente-deux ans, Dominic, et ils ont un fils de six mois, Fredian. Je ne l'ai pas vue depuis un an, depuis que j'ai insulté son cher mari à un repas de famille, mon sang-froid m'ayant lâché, ce soir-là. Tant mieux. La deuxième s'en est mieux sortie, à mon goût. Elle va à l'université publique du coin et veut être psychologue. Ah, ça, dans cette famille, il en fallait au moins une. Néanmoins, elle sort avec un des fils d'un ami de mon père, aussi raciste et addict à la bouteille que les autres. Un connard.

Et, les autres. Vaughan est mon frère ainé. Il a vingt ans. Il vit à Londres, depuis qu'il s'est enfuit de la maison, à seize ans, ne supportant plus les idéaux de notre père. J'ai toujours admirée son courage et sa foi. Aujourd'hui, et ce depuis trois mois, je n'ai plus aucune nouvelles de lui. Reste mon plus jeune frère, Liam, quinze ans, une graine de voyou, de révolutionnaire, qui rêve de Londres et de Paris comme moi je rêve de Tokyo et de New-York : intensément. Nous sommes très proches, surtout qu'il ne reste que nous, à la maison. Entre le lycée pour lui et mes études en langues, nous restons ensemble. Nous sommes liés.

Voilà. Mais, peut-être suis-je trop mélodramatique. Je ne suis pas trop à plaindre. Je fais partie de ceux qui répétent l'adage " on ne choisit pas sa famille. " comme une devise, une litanie, une morale qui me colle à la peau. Mais, je n'ai jamais été battue, violée, bafouée, bousculée. Certes, nous nous disputons, nous nous crachons des atrocités au visage, mais nous sommes tout de même une famille. Et, quoi qu'on y fasse, quoi qu'on en pense, jamais, même au fin fond du coeur le plus glacé, on ne peut prétendre détester et haïr sa famille. Ce n'est qu'une illusion.

Cela vous convient-il ou faut-il également que je vous conte les coutumes et moeurs d'une famille irlandaise moyenne ? »

QUELLE EST ?

— ta boisson alcoolisée préférée ?
« un Baltimore Zoo, cocktail typiquement irlandais. gin, vodka, tequila, rhum, guinness et sirop de grenadine. avec modération. »
— ta couleur préférée ?
« le noir. »
— ton passe-temps favori ?
« lire, écrire, écouter de la musique. je passe également beaucoup de temps à regarder de bons films, chez moi. »
— le lieu que tu fréquentes le plus ?
« les trottoirs de belfast, un bloc-notes sur les genoux, un stylo-bille entre les doigts. »
— la personne à qui tu tiens le plus ?
« mes frères, piliers d'une vie instable. »
— fais une liste de tout ce que tu aimes ;
« les légendes celtes ; la musique classique ; la lecture ; l'écriture ; stanley kubrick et alfred hitchcock ; the babyshambles et son leader affreusement idôlatre, pete doherty ; edward norton, l'acteur favori ; la mythologie ; la guerre ; les cerises ; les hôpitaux ; l'odeur de l'essence ; l'adrénaline, qui fait bouillir le sang dans les veines. »
— fais une liste de tout ce que tu n'aimes pas ;
« le sable ; les insectes ; les animaux ; la mode ; les gens superficiels ; la viande ; steven spielberg ; les blockbusters américains. »

QUE FAIS-TU SI ?

— tu remarques que quelqu'un commence à avoir des doutes à propos de ton secret ?
« je ne m'inquiéte pas, fais comme si de rien n'était. je m'éloigne de la personne et vais ailleurs. là, alors, je lance quelqu'un sur une piste complètement différente, choisissant une personne assez proche du fouineur, à coups de mots et d'actions choisies. je suis une actrice. je ne m'en ferais pas. ils ne trouveront pas. »
— quelqu'un touche à tes affaires sans te demander la permission ?
« qu'il essaye, pour voir. »
— c'est le jour de cuisine d'une personne. Mais celle-ci refuse de la faire. Que fais-tu ?
« je me cuisine quelque chose et laisse les autres se débrouiller seuls. nous sommes dans un jeu. chacun pour soi. »
— tu entends discrètement un groupe de personnes parler de toi, et pas vraiment en bien ?
« je souris un peu et ignore. s'ils savaient ce que, moi, je peux dire derrière leurs dos ... »

Merci beaucoup.
Je me dois de dire de même pour Léonardo ( 3 )

Biienvenue .

tippie - ah ?! parce que, désolé, mais :


Spoiler:

vous faites des doubles codes, maintenant ? xD

edit : je me tais, je me tais, je me tais =x
en effet, mauvais code, je viens de m'en apercevoir, toutes mes excuses

Merci beaucoup, Aileen&Joy

Merci beaucoup (=