DIRTY LITTLE SECRET
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 Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter]

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Peter Swann Carroll

Peter Swann Carroll


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« citation »: « Pour tromper le monde, ressemblez au monde. » William Shakespeare

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MessageSujet: Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter]   Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter] EmptyJeu 30 Juil - 23:36

    Break on through to the other side, Break on trough to the other side. C'était un de mes airs préférés, méandres symphonies du groupe des Doors, Jim Morisson, l'absolu, le disciple. Je passai ma main dans mes cheveux calmement, sereinement, entrainé par la douce chaleur musical du rythme de la musique, la voix de cet homme était remarquable. Alors que de la fumée s'échappait de mes narines, la cigarette coincée entre mes phalanges, je fermais doucement les yeux en pensant à de grandes montagnes blanches, exposées au doux soleil d'un matin d'hiver. La fumée vint me caresser la joue et les cils, à contre courant. J'ouvris les yeux et silencieusement je posai ma main droite à plat sur le sol alors que j'y étais assit. Adossé au mur du salon, personne, silence. J'étais bien et je prenais des risques. Savez-vous, parfois j'aime jouer avec des choses, des choses courantes, des choses prenantes, des choses de la vie. Des p'tits trucs, tout petits, toutes choses, silencieuses et froides. J'exposai la cigarette devant mes yeux, cigarette fabriquée par mes soins, dont le contenu n'était pas en réalité du tabac. J'étouffai un rire amusé de moi même, la pièce se mit à trembler, ou à tournoyer. En réalité, je ne sais pas, je ne sais plus, si c'est moi qui me noyais dans ce néant de fumée. L'odeur était forte, je ferai mieux de ne pas rester là. Dans quelques instants des gens vont venir, ils vont me voir, ils vont penser, ils vont réfléchir. Je ne les laisserai pas faire, je ne me laisserai pas faire.

    Je me lève doucement, la pièce tourne, à moins que ce soit ma tête. Je reposai alors mon regard sur la cigarette coincée entre le bout fin de mes doigts blancs, je fronçai les sourcils d'un air de réprimande, tout ca c'est de sa faute, oui, tout ca c'est de sa faute. Ou bien de la première que j'ai prise.. Ou de la deuxième. Ou... De la troisième. Quoi qu'il en soit je ne sais plus si je vais rester ici bien longtemps, mon fardeau se fait de plus en plus lourd, je me sens froid et j'ai besoin de ce qui me reste de vie, j'ai besoin de sortir, j'ai besoin de paix et de ce qui me sert de nourriture à mon âme. J'étouffais encore une fois, je toussais à la fois. Mes yeux étaient rouges. Il ne faut pas que l'on me voit comme ca et en une fraction de seconde je pensai aux caméra. Elles doivent se régaler, ces p*tains de caméras.

    Un bruit survint de par la cuisine, ils arrivent. Deux personnes, je crois que c'étaient deux personnes. Il ne faut pas, non, il ne faut pas qu'elles viennent. Je perdis presque équilibre, m'accrochant au canapé sur lequel je prenais ma force. Je dois m'échapper et surtout cacher ce que je tenais dans mes mains. Mais oublions toute formes de dignités, je me mis à courir, tel un enfant sauvage et sans savoir vivre. Je voulais une issu. Dieu, comme je suis défoncé. Il y avait non loin de là une porte vitrée, ouverte. Je couru vers celle ci, porte ouvrant à la belle terrasse de la maison des secrets, là j'y trouverai repères et prospérité. Pieds nu, j'arrivai alors dans la terrasse en courant, et alors que je prenais garde le soleil du jour m'éblouis, je toussai, tapa mon pied à un pot de fleurs, trébucha, tomba.


      Aaaargh...


    Je me mis à gémir, tel un enfant, un gamin, un gosse, d'une façon tellement puérile que j'aurai bien mérité d'une paire de claque à ce moment là. couché au sol je tenais mon genoux sur lequel j'avais heurté une pierre, ce dernier saignait. Je grinçais des dents, mon regard était fuyard et craintif, tel un enfant boudeur et vexé. Je n'étais pas moi-même, grincheux.
    Break on through to the other side.


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Harmony Leeloo Prescott
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Harmony Leeloo Prescott


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MessageSujet: Re: Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter]   Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter] EmptyVen 31 Juil - 18:12

Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter] 215255Copie_de_Copie_de_Copie_de_Copie_de_Copie_de_Sans_titre_2 Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter] St1cg2
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    Merde. C'était mon mot ce jour-là, la maladresse me gagnait de minute en minute, je faisais tomber verre, assiette, couteau, fourchette, même la bande autour de ma taille qui tenait mon micro parvenait à glisser jusqu'à mes pieds. Le bon dieu s'était-il retourné contre moi encore une fois? Depuis que j'étais rentré dans cette maison, je n'étais plus la même, j'avais toujours la poisse, ma maladresse habituelle s'était accentuée et j'avais tendance à vouloir être seule ou juste en compagnie de certaines personnes, j'étais devenue très sélective dans mes relations personnelles. Étais-je devenue l'une de ses bimbo bitch que l'on croise à tous les coins de rues? Non, hors de question. C'était sûrement la pression, le fait d'être filmée vingt-quatre heure sur vingt-quatre qui me rendait comme cela. L'idée que l'on découvre mon secret m'angoissait, ils allaient découvrir l'une des parties les plus compliquées de ma vie et moi je n'avais aucun argument pour me défendre et les empêcher de le trouver, si ce n'est le mensonge et la manipulation, choses que je déteste par dessus tout. Mais j'avais besoin de cet argent, même si mon métier rapportait gros selon mes dires, je devais gagner ce putain de pognon pour pouvoir faire des allers retours vers la Russie en dehors de mon boulot. C'est très frustrant pour moi de savoir que mon agence peut me payer les voyages pour aller défiler alors que moi je ne peux même pas me payer un aller retour Paris/Toulouse parce que je dépense tout dans les vêtements, les bijoux et les choses inutiles. Je sais, toutes ces choses sont totalement futiles mais je suis une fille extrêmement dépensière! Je tiens à rester à la pointe de la mode et j'aime acheter des objets pour décorer ma chambre. Les chaussures sont également très importantes pour moi, j'ai au moins vingt paires d'escarpins et je ne compte que cette sorte de chaussures quand je vous dit cela. Sinon j'ai environ trois paires de baskets pour aller faire mon jogging matinal. Ah. Rien que de penser à cela me rendait nostalgique, je n'avais pas assez d'espace pour faire mon footing, je devais alors me contenter d'un tapis roulant, même si je préférais les espaces verts pour courir je n'avais pas vraiment le choix, je n'allais tout de même pas faire mon jogging dans le jardin ou dans la piscine! Enfin bon, j'ai assez parlé du sport, revenons en à ma journée.

    Un fabuleux après-midi montraient le bout de son nez. Cynthia et moi faisions les folles, comme toujours, on se chamaillait et on riait comme deux petites filles, je l'aimais bien cette fille, elle n'était pas compliquée, elle avait le sourire, elle ne cherchait pas des problèmes partout et elle savait rire. C'était certainement l'une de mes plus bonnes amies dans cette maison. Bref. Ce jour-là, j'étais vêtue d'une combishort grise cintré à la taille. Nous étions en train de discuter en nous dirigeant vers le salon quand Cynthia fut appelée au confessionnal. J'étais alors parti dehors, pour aller fumer une clope. En arrivant dans le salon j'avais entendue une sorte de beuglement accompagné d'un bruit étrange. Je pensais à une blague d'une personne de la maison mais en sortant dehors, je vis Peter, étendu de tout son long sur la terrasse, il ne semblait pas être d'humeur blagueuse, bien au contraire. Le voyant comme ceci, je m'étais précipitée vers lui, me pressant à le sortir de sa défaillance. « Peter! Est-ce que ça va?! » Argh! Qu'elle stupidité de ma part, parfois je me sentais vraiment débile. Agenouillée à côté de lui j'avais soulevé ses mains, elles étaient posées sur son genou, une grimace s'était dessinée sur mon visage, il saignait, je détestait le sang, pire à la vue de ceci je sentais le rythme de mon coeur s'accroitre, je détestais le sang, je détestais voir les gens blessés et encore moins les gens que j'appréciais et Peter en faisait partie. Sa blessure n'était pas belle à voir, en même temps j'étais hyper sensible à la vue du sang, je ne pouvais pas vraiment évalué la gravité de celle-ci. « Uh, hum. Il faut désinfecter tout ça. » Peter n'avait pas l'air dans son état normal, il me semblait ailleurs, mais en même temps, mon manque de sommeil me jouait des tours en ce moment là. Peut-être que je me faisais des idées.
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Peter Swann Carroll

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MessageSujet: Re: Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter]   Rescapé(s) du silence. [Harmony & Peter] EmptyMar 4 Aoû - 21:19


    Il y a beaucoup de choses dont je ne devrais pas parler, beaucoup trop de choses que je ne devrais même pas penser. Des choses inutiles, des choses futiles, des choses puériles. Un jour à l'âge de mes 16 ans, alors que j'étais dans une situation extrême et surement l'une des plus critiques de ma vie, un grand homme intimidant me dit alors : "C'est pas comme si c'était la fin du monde... Regarde-toi, tu as une belle gueule, tu plais, sert-toi en." Et j'ai perdu. J'ai perdu toute dignité, j'ai perdu toute vérité, j'ai perdu toute virginité. C'étaient des mensonges, des songes mensonger, des fraudes à la pureté de l'humanité. Je n'aurai pas du l'écouter, j'aurai dû crier, j'aurai dû mordre, j'aurai dû tuer et au lieu de tout ca je n'ai fais que confirmer. C'étaient des "chéri", des "mon cœur", des rires et des pleures, c'étaient tout ce que je n'aurai jamais voulu espérer. Une tuerie j'vous dis, c'était une tuerie. Et je me suis laissé faire, j'ai ajouté, saupoudré mes yeux de petites gouttes salées, des halètements, des frissons, des sensations, des cris, des gémissements, des libérations. Une folle période. Et je me retrouvais chaque soirs après travail, seul et recroquevillé sur moi-même, tête contre matelas miteux, visage crispé, peur au ventre, mains agrippées aux genoux. Et je me disais chaque soirs que je ne recommencerai plus.

    Seul et recroquevillé sur moi-même, tête contre sol froid, visage crispé, peur au ventre, mains agrippées à mon genou, gémissement. Tout ca, toute cette histoire me rappelais mes soirs d'agonie, mes idées meurtries, même position, même visage, même pensée, même instant. Mais cette fois, Ô grand cette fois je ne fus pas seul...
    « Peter! Est-ce que ça va?! » Sursaut, je tourna la tête vivement alors que je tenais toujours mon genou entre mes mains. C'était Harmony, j'ignore si elle avait vu ma chute où si le bruit l'avait alarmé. Quoi qu'il en soit, elle était là. Elle était là et elle couvrait le silence de par sa présence. Elle était là et elle arraché mes vieux souvenirs à cet instant. Elle était là. La demoiselle s'était agenouillé près de moi, son visage semblait intrigué, un brin affolé. Et alors que je voulus lui répondre elle enleva mes mains de mon genou et y découvris la plais, se présentant sous des coulis de sang frais.


      Hey !


    Je précipitai les paumes de mes mains à recouvrir le gros bobo que voici. Et alors que la demoiselle sembla surprise je grimaçai subitement. C'était comme les enfants, je n'aime pas tomber, je suis borné et grincheux, boudeur et pas du tout sérieux dans ce genre de moment, je redeviens Peter, le vrai, Peter Pan et son ego.
    « Uh, hum. Il faut désinfecter tout ça. » Me dit-elle, apparemment troublée par ce qu'elle venait de voir. Borné, je secouai la tête de gauche à droite alors que je me redressais toujours au sol, tel un enfant têtu et capricieux.


      Qu'est-ce que t'en sais ? Ca n'fait pas si mal que ca...


    Lui ai-je répondu, alors que je me tenais assit près d'elle à présent. Mes sourcils étaient froncés, l'air boudeur, je n'avais pas encore posé mon regard dans celui d'Harmony et mes yeux fixaient devant moi avec détermination.



      Ca fait même pas mal de toute façon.. C'est la faute au soleil ! Il m'a éblouis...


    C'était la faute au soleil, la faute au roi du ciel. Et puis c'était aussi moi mais je n'osais pas l'avouer, trop orgueilleux pour l'avouer à ce moment précis et tellement trop puérile pour défier le soleil.
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