DIRTY LITTLE SECRET
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 Douce torpeur... [Heaven & Peter]

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Peter Swann Carroll

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MessageSujet: Douce torpeur... [Heaven & Peter]   Douce torpeur... [Heaven & Peter] EmptySam 25 Juil - 17:31


    Alors que les parpaings de la piscine s'exhibaient nonchalamment sur les rebords robustes et blancs, l'eau coulait, séduisante et transparente, à l'intérieur de ce fond bleu et séduisant. Les oiseaux chantaient, comme un comte de fée - sanglant - et un vent humide s'installait doucement lorsque mes jambes blanches et maigrelettes batifolaient gaiement dans le bleu du liquide chlorique. Mes doigts de pieds tremblaient sous la fraicheur dévastatrice du rebord de la piscine alors que ceux-ci tentaient d'y pénétrer silencieusement. Gigotant à tout va, gaiement et poliment.

    C'était un bon après-midi ensoleillé, comme d'habitude. J'aimais l'odeur du chlore, doux pêché sombrant dans l'insulte de la nature, sachant que celui-ci détruit sans pitié chaque particules microbiennes de la transparence de l'eau. C'était tout de même un travail sacrément délicat. Grotesque, mais délicat. Je souriais silencieusement à cette pensée. Le microbe, particule, non molécule, virus omniprésent, insouciant, innocent ? Existence invisible se faufilant dans n'importe quel être vivant ou mort, détruisant l'atmosphère et toute la beauté de ce qui fait d'un être beau. Pourtant, nous ne pouvons pas vivre sans, sachant qu'il fait aussi partie de nous. Ce n'est rien d'autre qu'une sale tumeur qui grossit au moindre fait de ton mauvais être, de ton manque de savoir vivre. Après tout, nous pourrions l'être nous-même, microbe. Micro-organisme. Nous le sommes, micro-organisme comparé à l'univers.

    Alors que mes jambes formaient un tourbillon dans l'eau de la piscine, j'étais assit calmement sur le rebord de celle-ci, ma flute de Pan à la main. Un instrument assé petit pour se permettre d'aller partout avec moi, c'était très utile, comme l'harmonica. Je ne disais rien, et alors que j'approchais lentement l'instrument à mes lèvres, je soufflai légèrement à l'intérieur, précisément, y sortit une fine note de musique destinée à me divertir. Je me mis alors à jouer un morceau sur ce petit instrument crée que par des bambous.

    J'étais seul, personne a qui cacher des secrets, personne à qui jouer mon morceau, personne à qui parler et peut-être que cela était tout de même mieux comme ca ? Peut-être que je me trompais, peut-être que non. Quoi qu'il en soit je laissais naviguais mes notes de musiques au gré de mes pensées et de mes envies, mes sombres idées noires se faufilant dans le souffle chaud qui décidait de mes lèvres pâles. Je fermais les yeux et me laissais entrainer doucement dans ce rythme habituel, musique symphoniques aux sons filiformes, j'aimais tellement ca. C'est parfois tout ce dont je rêve, être seul et jouer de la musique, de l'eau me chatouillant les orteils. J'irai surement y faire un tour plus tard. Le soleil venait alors à taper violemment mon dos nu et blanc, ma peau fine et parsemée de quelques grains de beauté. Il me disait "fais attention, ne soit pas si calme, ne soit pas si doux, tâche d'aspirer la violence, tu ne le regrettera pas ". Le soleil n'est pas si flamboyant qu'il en a l'air, il est peut-être parfois vicieux, comme la religion. Croyez-vous ? Elle n'a aussi pas l'air si pure qu'elle en a l'air.. Ne croyez pas en tout ca. Croyez surtout en ce moment présent, surtout en vous.
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Heaven C. Carmichael

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MessageSujet: Re: Douce torpeur... [Heaven & Peter]   Douce torpeur... [Heaven & Peter] EmptyDim 26 Juil - 19:40

    La chambre était vide. Les murs couleur sang étaient tapissés de messages affectifs du genre « Sean tu me manques ! » ; « Maman je t’aime ! » & « God Bless America ». Tous les lits étaient bien fait, comme si les habitants étaient à l’école militaire… sauf un : celui de Heaven. Elle était d’ailleurs allongé sur son king-size, elle transpirée sous la nuque, sa robe lui collait de partout, et elle poussait des soupirs de lassitude, à peu près, toutes les 12 secondes. Elle était en mode : « Etoile de mer », histoire de ne pas avoir trop chaud.
    Tous les habitants étaient au salon, pour une espèce de mission collective. Heaven détestait les missions collectives. Trop de monde. Personne ne s’écoute. Tout le monde s’engueule. Non merci. Elle préférait rester seule dans son coin, à jouer la fille blasée, plutôt que de jouer les hypocrites et se prendre le cerveau avec ses colocataires.


    *Je ne vais tous de même pas resté ici toute la journée. A faire ma dépressive. En plus, il fait vraiment trop chaud.*
    *Pouah ! Allez, je vais allez à la piscine. En plus il n’y aura sûrement personne…*

    Heaven traversa un long corridor, le salon où tous les habitants étaient en petits groupes, elle fit quelques sourires, lança quelques « Oui Oui Ca va ! » en passant… Puis arriva dans le jardin, près de la piscine. Et là, elle s’arrêta net…
    *Ce son… Cette mélodie… Cet instrument…*

    Les larmes lui montèrent aux yeux. Sa lèvre inférieure se mit à trembler. Son cœur se mit à battre très vite. Dieu seul sait que cela lui paraissait familier ! Une flûte de Pan ! Longue histoire… Evoquant le secret de la jeune fille !
    Elle s’approcha doucement, une espèce de sérénité, un frisson parcourût tout son être. Des images, des flashs, des souvenirs, lui revinrent à l’esprit.
    Ce son l’a transforma d’un seul coup. Son côté félin, provocateur, garce, sûre-d’elle disparut. A la place ? Une jeune fille nostalgique, émotive, naïve, candide, apparut.
    C’été Peter qui jouait de la flûte de Pan. Il était très doué. Cela lui semblait si simple. On avait l’impression qu’il ne réfléchissait pas, il se contentait d’exprimer ses émotions à travers son souffle, à travers son instrument. Il était là… Concentré. Toujours avec son petit-air mystérieux. Son dos sans une once de bronzage face au soleil. Assis sur le rebord blanc de la piscine.
    Heaven arriva à sa hauteur. Toujours debout, elle fit glissait sa robe bustier rouge, en taille empire (une pièce unique, crée par Diane Von Furstenberg !), qui en moins de 3 secondes lui arriva à ses pieds. Avec le droit, elle l’a jeta un peu plus loin. Elle était maintenant en maillot de bain. Un magnifique 2 pièces imprimés léopard (très tendance cet été), avec un haut bandeau, qui était aussi attaché autour de son cou. Et avec un bas, très taille basse qui révélé son magnifique ventre plat.
    La musique raisonnait toujours dans sa tête. Habitait complètement son corps. La chaleur, la transpiration qui l’a gênait 5 minutes plus tôt, s’était transformé en une chair de poule sur tout son corps, notamment sur ses bras.
    Elle s’asseya à 2 cm de Peter, mit ses pieds elle-aussi dans l’eau transparente, qui devenait bleue avec les reflets de mosaïques du fond de la piscine. Puis se tourna vers Peter, les yeux brillant d’émotion. Et elle l’écouta jouer. A un moment « T », une larme-discrète coula même sur sa joue…
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Peter Swann Carroll

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MessageSujet: Re: Douce torpeur... [Heaven & Peter]   Douce torpeur... [Heaven & Peter] EmptyMar 28 Juil - 22:26

    J'aime parfois penser que la solitude ne guette parfois que les malheureux dans ce monde, que je ne suis qu'un pauvre humain éphémère, que ni l'on ne me regrettera ni je ne manquerai à personne lorsque je partirai de cette réalité insouciante. Je me dis souvent "Tu sais Peter, la vie vaut la peine d'être vécue, mais l'on ne saura jamais si l'au-delà est meilleure." J'ai même parfois peur de mes propres pensées, quand tout me semble sourd et à la fois bruyant, peut-être de savoir qu'une telle réalité vaut la peine, après-tout, d'être vécu ? Savez-vous, j'ai toujours rêvé d'être pure. Aucune vulnérabilité, aucun regret, aucune cruauté, aucune fourberie. Mais à présent c'est comme si je nageais moi-même dans cet océan d'ignorance, moi enfant de nature, enfant torturé, ensorcelé, adulte précoce, Peter Pan évadé, bannit du pays imaginaire.

    Mes yeux fuyaient les vagues de regrets, fuyaient toutes les pensées malsaines et horribles plongées dans ma mémoire, de toute cette enfance déplorable, de cette merveille nature arrachée à l'infinité de mes sentiments. Je tombais, je sombrais dans la folie et le désarroi. Et les seules solitudes qu'il ne me restaient encore étaient celles qui faisaient tournoyer mon souffle chaud couple les fonds noirs de mon instrument musical. C'est fou ca, je ne peux jamais rester une minute quelque part sans penser, penser, penser, réfléchir et réfléchir. Même le silence ne m'était pas parfois reposant.

    Assis sur le rebord de la piscine, le bas de mon short se noyait tendrement sur la transparence de l'eau, mes pieds tournoyaient avec vigueur tel un enfant se retrouvant face à un jouer construit soigneusement. Je m'étais encore mis ce foutu débardeur grand qui m'allait bien trop grand pour moi. Le col de ce dernier descendait loin sur mon torse et l'on peut remarquer que ce dernier n'est pas neuf. Cela doit faire deux ans que je dois avoir ce tee shirt, c'était un ami qui me l'avait prêté pour essuyer un coulis de vomis que m'avait provoqué une overdose d'alcool. Pas très classe, mais je me rassure que depuis il avais passé à la machine à laver plusieurs fois. Quoi qu'il en soit je ne l'ai jamais rendu et il m'a souvent accompagné dans des galères dont je n'ose pas encore me remémorer. Le blanc n'était plus vraiment éclatant et le tissu se faisait épuisé.

    Je fermai doucement les yeux alors que je reprenais respirations, reprenant quelques secondes plus tard, le doux rythme symphonique accompagnant mes lèvres à l'objet de bambou. J'en oubliais presque la chaleur étouffante qui tapait sur mon dos à travers le fin tissu blanc de mon débardeur. Une présence chaleureuse, vie omniprésente, compagnie au parfum féminin, vint s'installer prés de moi, je l'a sentais proche aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, alors que mes yeux clos brillaient dans le noir de mes pupilles. J'ouvris les yeux, troublé. Je m'arrêtai de jouer et tournai la tête. C'était Heaven, qui me regardait. Mes yeux de serpents remarquèrent furtivement une goutte couler, continuer son chemin sur la joue de la demoiselle pour enfin se cacher dans le creux nacré de son cou.


      Tu pleure...


    Lui dis-je, étonné et troublé. C'était presque une question, ou une affirmation. Mon regard l'interrogeais sur la raison de cette larme sournoise, savoir si elle la perle qui avais glissé dans son cou n'était autre qu'un sale mirage, ou un merveilleux naufrage.

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MessageSujet: Re: Douce torpeur... [Heaven & Peter]   Douce torpeur... [Heaven & Peter] EmptySam 1 Aoû - 20:13

[Désolée. Je suis depuis quelques sur un RPG où écrire à la première est fort conseillé. A force de faire des posts avec "Je", je m'y suis habituée, et ne travail qu'avec ce mode d'écriture dès à présent.]

Flash-back. 25 décembre 2001.


    C’était la première fois que je quittais mon pays d’origine, les Etats-Unis, pour les périodes de Noël. En temps normal, je passais les fêtes de fin d’année dans mon étage d’immeuble à New-York ou dans l’une de mes maisons secondaires à Aspen, dans le Colorado. Les USA de l’Est, pendant le temps du père-noël deviennent tous simplement un endroit magique : la neige fait son apparition, les décorations lumineuses surplombent les villes, les sapins de Noël s’installent à chaque coin de rue & tous les habitants se vêtissent de leurs gros manteaux hivernal et d’un bonnet rouge pour montraient à quels points ces moments les rendent heureux. Mais, cette année tout était différent. J’étais dans un pays d’Asie, en compagnie de mon frère : en Inde. Si j’étais venue ici, c’est parce que j’étais dans une situation inconfortable, j’étais totalement déprimée, et pensée au suicide à chaque minutes de ma pitoyable vie.
    Durant ce 25 décembre, je me souviens être assise dans mon fauteuil-roulant. Mes brulures aux jambes et aux bras me piquaient. Mes bandages me serraient et faisaient des marques sur ma peau. Un moine Bouddhiste, et un petit garçon de 8 ans, tout 2 vêtus de la toge orange-safran, s’étaient délicatement portés à mon secours, pour justement m’aider, à me lever tranquillement pour me mettre par terre. Mon frère lui observait la scène. Je revois encore son regard. Ses yeux brillaient, il avait peur pour moi, depuis l’accident, il me croyait en Crystal. Je m’assieds donc par terre, en dépliant mes jambes lentement pour ne pas avoir mal. Quand le moine se mit à parler en une langue asiatique, dont nous n’avons rien compris. Une fois son discours terminé, il nous fit un large sourire. Le petit garçon partit, et revint 2 minutes plus tard, avec : Une flûte de Pan ! Il s’asseya à nos côté, puis se mit à souffler dans son instrument. Il en jouait avec une facilité infantile, son souffle faisait une mélodie merveilleuse, ses lèvres touchaient à peine l’objet. Il improvisait totalement. S’imprégnait de l’ambiance qui régnait autour de nous, et se contenter de traduire grâce à la musique. Le son que j’entendais me paraissait triste, mélancolique… Il était long, lent… Avec une petite pointe de mystère. Durant le morceau, je pensais à tout ce qui m’était arrivé. Des images me revinrent. Des flashs apparurent dans mon esprit. Je n’arrivais plus à les évincer. En arrière-plan, de mes souvenirs… La mélodie de la flûte de Pan. Je me mis à pleurer. Des larmes chaudes coulèrent. Ma gorge se noua. Mes poumons se resserrèrent. Mon nez se mit à couler. Je sanglotais. Mon frère voulu me réconforter. Mais le moine s’y opposa et venu à mes côtés. Il me prit la main malgré le fait que cela soit interdit, et parla toujours dans une langue étrangère, pendant que le garçon continuait de jouer. Il me passa ensuite un chapelet autour de mon cou. Et récita une prière pour moi. Après ce moment, je me sentis tout de suite mieux. Comme libérée d’un poids…


Fin du flash-back.


    Je continuais d’observer Peter, qui jouait. Mon Dieu, ses manières de laisser transparaître ses émotions à travers le morceau, me rappela terriblement les moines bouddhistes qui avaient réussit, grâce à je ne sais quel miracle, à me sortir de ma dépression. Les souvenirs de l’accident, puis ceux de l’Inde me revinrent en mémoire. Impossible de les effacer. Tout restera graver à jamais, au fond de moi. Certes, les blessures sont réparées, mais les cicatrices, elles, resteront à vie. Peter s’arrêta de jouer, puis m’observa. Que devait-il penser ? Une nana se faxe à côté, et sans rien dire, se mets à chialer d’un seul coup. Il allait sans doute me prendre pour une folle. « Tu pleures », me dit-il ! Il devait sûrement être surpris de ma réaction. Le pauvre ne devait rien comprendre. Et je pense que personne, à part les gens dans ma situation pourront comprendre. Qui était ce garçon ? Que cachait-il ? Pourquoi était-il aussi mystérieux et spirituel ? Il était très bizarre. Mais j’aime la bizarrerie. J’essaie de la comprendre depuis mon expérience avec les moines.

    - Oui. Oui. Je pleure. Désolée…

    Mes yeux se mirent à briller. Les sanglots me prirent. Mon souffle fut de nouveau légèrement coupé. Ce n’était plus : Une petite larme qui coulait. Non. Je venais de me transformer en fontaine. La piscine, le soleil, le jardin, la maison... Mon esprit était complètement coupé de tout cela. Et j'étais repartis dans un autre monde. Mon sensation de chaleur de tout à l'heure, s'était transformé en des frissons, en ce moment, j'avais la chair de poule... Moi, Heaven, considérée comme garce, affichant toujours un sourire figé. Mais personne ne sait ce qui ce cache derrière ce sourire hypocrite…
    Etant complètement déstabilisé face à la situation, je ne pu m’empêcher de poser ma tête étant devenu lourde sur Peter… Et je continuais de sangloter.
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Peter Swann Carroll

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MessageSujet: Re: Douce torpeur... [Heaven & Peter]   Douce torpeur... [Heaven & Peter] EmptyMer 5 Aoû - 22:13

    ((Non faut pas, moi j'aime bien ce nouveau style d'écriture. ))
    Mes yeux pétillèrent, fleur omniprésente du mal, rire perçant tel un éclat de rayon de soleil, un obus, fragment de balle en plein poumon. Pam. Plus rien, et l'on se sent fondre dans l'âme, dans le feu des enfers, se croire Dieu et vouloir magie, je suis désolé. Un jour, à l'âge de mes sept ans j'ai pourtant cru voir une petit fée - clochette - sous mes draps, dansant au rythme de mes battements de cœur. Savez-vous pourquoi les enfants y croient ? A tout ces mensonges ? A toute ces vérités mensongères ? A tout ces comtes de fées et autres mythes magiques ? Parce qu'eux au moins, il savent reconnaitre la vrai valeur et ne voient que la beauté dans ce monde.

    Et je fus un enfant moi aussi. Si vous m'auriez vu, arrogant, follement dramatique et joyeusement romantique. Je n'aimais pas la vie et pourtant je savais parfois y tirer du bon dans chaque choses qui pouvaient d'autant plus m'enfoncer. Aucune confiance, c'est la clef. On disait de moi que j'étais un sacré veinard de voir autant de si jolies choses alors que je n'en étais pas permis, j'avais de la chance disait-on. Mais je ne vois pas comment j'aurais pu tirer profit de la vie en faisant autre chose. Rêver. Je croyais avoir tout vu et tout vécu à mon si jeune âge, alors que je ne savais vraiment rien à la vie. A présent j'apprends encore en sachant que la première chose à accomplir et ne pas se retourner à chaque pas critique que l'on peut exécuter. Savoir dire non et savoir dire oui, connaitre la valeur de deux mots à la fois différents et si proches. Et puis, rêvons encore une fois, savoir ce que c'est une famille. Un papa... Une maman... Auxquels je courrai joyeusement après l'école, brandissant mon excellent bulletin de note fièrement. Papa m'apprendrais à conduire la voiture et la nuit maman viendrait me comter une histoire de pirates et de chasses au trésor. Tout ceci, je l'ai tellement rêvé et à présent il ne reste plus aucun imagination pour un de ces scénarios tant pleurés.

    Je tenais mon instrument dans mes mains, une légère pression accentuée sur celui ci afin de ne pas le laisser tomber de l'étreinte douce de mes doigts, mes yeux quant à yeux, fixaient intensivement le visage maladroit et mélancolique de la demoiselle. J'étais calme, attentif et curieux de toute réaction, tel un animal, sauvage qui sait.
    «Oui. Oui. Je pleure. Désolée…» Me répondit alors Heaven après quelques instants de silence. Je fronçai alors un sourcil.

      Pourquoi tu t'excuse ? Ca c'est la meilleure, tu sais les larmes ne sont pas synonymes de honte...


    Je ne savais pas quoi faire, j'avoue ne pas avoir été préparé pour ce genre de moment. La jeune femme avait les yeux brillants, ceux-ci se faisaient plus tristes et de nouveau je continuais de fixer la jeune femme, sans penser que cela pourrait la déranger. Et Heaven se remit à pleurer. Des larmes et encore des larmes, des perles salées dont ont ne trouvera jamais le remède à guérir. Mon visage prit une expression torturé alors que je fronçais les sourcils en la regardant. Que pouvais-je faire ? Je ne connaissais même pas la raison de ces pleures. Et alors que je tentai d'ajouter quelques mots, la jeune femme vint reposer sa tête contre moi.

    Confus, je restai quelque moment immobile, la tête à la regarder sangloter contre moi. Je me sentais stupide, sentant à la fois le souffle chaud de la demoiselle s'évader contre moi. Je posai délicatement ma main fine et blanche contre l'épaule de Heaven et y sentis à ce moment là que la demoiselle avait la chaire de poule. J'étais surpris, me demandant surtout pourquoi pouvait-elle pleurer. Lui avait-on fait du mal ? Ou bien étais-ce de ma faute ? Et pourquoi ? Quoi qu'il en soit je déplacer silencieusement ma main de son épaule à la main de la jeune brune. J'agrippai cette dernière comme si l'on tenterait de nous séparer, avec vigueur. J'étais à ce moment là sauvagement doux, tendrement dominant. Et en un chuchotement...

      Il y a des moments comme ca, que l'on ne semble pas arriver à contrôler.


    Phalanges contre phalanges, peau contre peau. Mots contre maux.
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MessageSujet: Re: Douce torpeur... [Heaven & Peter]   Douce torpeur... [Heaven & Peter] EmptyJeu 6 Aoû - 20:32

    Je me sentais légèrement ridicule & naze. Allez savoir pourquoi… Non, moi je sais pourquoi : j’ai toujours dit, affirmé, pensé & clamé que les gens qui pleuraient été des faibles. Je me suis toujours dit que pleurer, s’était implorer la pitié d’autrui quand on avait plus d’autres choix pour se faire plaindre. Je déteste les gens qui pleurent : que se soit quand ils regardent Grey’s Anatomy, quand leurs maris les quittent, ou quand ils apprennent le décès de quelqu’un. Parce que si on réfléchit juste 3 secondes, nous remarquerons que : Denny Duquette est un personnage fictif & que le Docteur Burke, s’il est parti le jour de son mariage, c’est parce qu’on nous cache qu’en réalité c’est un homophobe. Un mari quitte sa femme ? Et alors ? Celle-ci retrouve sa liberté, peut se permettre de ressortir, et de faire du shopping à gogo sans rendre de compte à personne, et a à peu le choix entre 3 milliards de personnes pour se retrouver un homme, voir 6 milliards si elle veut tenter de nouvelles expériences. Quand à la mort d’un être-cher, il faut simplement se dire que la personne est bien mieux là ou elle est, et que si elle est décédé c’est que son temps était finit et que le destin en a voulu de la sorte, et pas autrement. Je sais que j’ai une vision cynique des choses et de la vie, mais… Après… Hum… Mon « accident » (est encore, le mot est plus que faible)… Et après mon expérience chez les moines Bouddhistes, le retour à la réalité fut nettement plus compliqué que ce que je pensais quand je me trouvais en Inde. Là-bas, un sourire te rassure. Une parole dans une langue dont tu ne piges rien, te redonne espoir. Quand tu visites le pays, que tu vois que des gamines de 14 ans sont obligés de se prostituer pour aider leurs famille, que les maris bossent seuls et gagnent genre 2$ par jour, que les droits des femmes et des enfants ne sont pas encore votés, ni appliqué et qu’il n’y a donc pas d’égalité des sexes. Ou encore, quand tu vois des bidonvilles de la taille de New-York, qui regroupent des milliers et des milliers de personnes… Tu ne peux que tu dire : « OUAH ! En fait, j’en ai de la chance ! Même si j’ai vécu un gros traumatisme et des choses très difficiles… Certains souffrent plus que moi ! » Là-bas les gens ne se prennent pas la tête pour un oui ou pour un non. Carpe Diem. Ils sont heureux, et n’ont rien. Et pourtant ils te donneraient tout ce qu’ils ont s’ils le pouvaient. C’est pour cela qu’en rentrant aux USA, je fus comme choquée. Chaque jour là-bas, c’est « Qui sera le mieux fringué ? » ; « Qui aura le plus bel appart ? » ; « Qui aura le plus beau petit-ami ? » … Leurs problèmes sont des problèmes matériaux et vide d’intérêt : « Je n’ai pas de chaussures pour aller avec ma robe Dior, couleur saumon. » ; « Mon mari refuse de me donner 6000$ de pension alimentaire par mois, même si je l’ai trompé. » ; « J’en ai marre du shopping, je connais Barney’s par cœur. » AU SECOURS ! Revoir ces gens, cette mentalité, m’a donner envie de vomir, et de me révolté pendant des mois et des mois. Mais… Oui, car dans chaque histoire, il y a un « Mais » … Je fus obligée de m’adapter. De devenir comme eux. De me fondre dans la masse. De redevenir la personne que j’étais avant d’aller en Inde. Parce que, c’est comme cela. Le status quo est de la sorte, et ce n’est pas une jeune femme comme moi qui changera les mentalités. Même si je suis redevenu comme eux, dans le fond, je sais très bien qu’en fait… Jamais je ne pourrais oublier les Indiens, et leurs sourires juste quand une caucasienne comme moi leurs faisait une bise… C’été simplement magique !

    J’étais encore en train de pleurer. Peter me demanda « Pourquoi je m’excusais de pleurer ?» Et ajouta que « Les larmes ne sont pas forcément synonymes de honte ». Moi je trouve que si. Mais si je lui disais vraiment le fond de ma pensée, il me prendrait pour une timbrée, ayant un problème d’égo psychologique. Par la suite, il m’agrippa, tentant de me rassurer… Chose qu’il arriva à faire. « Il y a des moments où l’on arrive pas à se contrôler. » Je confirme. C’état la bien la première fois en 7 ans que je n’avais pas chialé à ce point. Et si j’avais pu me contrôler, je l’aurais fait volontiers. Je me sentais en sécurité. Je me sentais un peu mieux. La nostalgie était passée. Et je me sentais très confuse. Je me redressa timidement, sécha mes larmes avec le revers de ma main… Comme dans les films Américains bidon, où les happy-end trônent. Puis j’ajouta avec un sourire toujours confus…


    - Tu dois vraiment me prendre pour une folle à lier. Je débarque. Comme ça. A l’improviste. Pendant que tu te détendais. Et je me mets à chialer. D’un seul coup. A cause d’une mélodie à la flûte de Pan. Non mais franchement… On est en plein délire là !

    Mon sentiment à ce moment précis ? Moi-même je l’ignorais. J’étais en colère. En colère contre moi-même, car j’avais peut-être mit mon secret en danger même si je n’avais rien dit de spécial à Peter. J’étais aussi très honteuse, face à cette situation quelque peu embarrassante pour les gens comme moi détestant afficher leurs émotions négative en public. Car oui, gueuler, rire aux éclats… Cela ne me gênait en aucun cas. Mais j’étais aussi dans un état bizarre. Vous savez cet état qui vient après les larmes…Vous vous sentait bien. Limite détendu. Vous avez votre cœur que s’est ralentit. Et en vous-même, quelque chose de positif et d’inexplicable se produit. J’étais comme cela.
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