DIRTY LITTLE SECRET
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 good night america | peter

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Brittnee K. Wildworth
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MessageSujet: good night america | peter   good night america | peter EmptyVen 24 Juil - 0:02

    6hoo du matin. Précise. J'étais éveillé depuis longtemps. Une heure peut être ? Plus, c'était une possibilité. Quelle heure était-il aux USA ? Si mes calculs étaient exacts il était neuf heures du soir à Sacramento. Je poussais un soupir, avant de me décider à me lever. Je n'attendais pas que les autres habitants de la maisonnée ne se lève avant 1o ou 11h. Je serais au moins tranquille pendant trois heures avant que les plus matinaux ne pointent le bout de leur nez. J'avais un peu de temps, et je ne réveillerais personne. Douchée en peu de temps, quoi qu'on m'en reproche par le passé je détestais qu'on puisse se rincer l'œil quand j'étais en maillot de bain, j'avais juste besoin de me rappeler l'Amérique. Je détestais Paris. Je détestais ce jeu, maintenant que j'en faisais partie. Mais que fichais-là ? J'avais besoin d'air. La fraicheur de la température extérieure me prit au visage alors que je poussais la baie vitrée. D'un geste machinal, j'allumais une cigarette. Depuis quand avais-je pris cette habitude d'ailleurs ? Je ne me reconnaissais plus. Qui étais-je, finalement ?

    Qui étais-je ? Sur mon certificat de naissance il y avait mon nom complet, celui de mes parents, ma date et mon lieu de naissance. Ces petites choses qui déterminaient qui était une personne. Mais lorsqu'on changeait d'identité ? On s'inventait une autre vie, un faux certificat. Qui était-on alors ? La personne que l'on avait délaissé ? La nouvelle identité qu'on s'était crée ? Quelqu'un de totalement différent. Étais-ce nos gestes, nos attitudes, nos décisions, nos pensées qui déterminaient qui nous étions ? Ou la vie se résumait-elle à un bout de papier rempli le jour de notre naissance ? Était-on conditionnés pour quitter ce monde seul, nu, et avec pour seul passeport ce bout de papier insignifiant ? De quoi était fait les souvenirs des gens que nous quittions ? Étais-ce un sourire, un visage ou des attitudes, des manies ? Se rappelait-on de l'identité ou de la gestuelle ? Qu'est-ce qui était important dans le fond ? Les personnes que nous aimions ? Ce que nous voulions montrer de nous aux autres ? Ce que l'on était à l'intérieur ? Était-on condamné à vivre le chemin du destin dans le conditionnement aléatoire que le hasard avait tiré pour nous ?
    La réponse scientifique à cette question aurait été totalement différente du raisonnement abordé plus haut. Il était possible d'envisager la vie et l'identité d'une personne sur sa composition biochimique : les cellules de son corps. On peut tracer tout un profil, créer une véritable identité. Mais tout cela ne disparaît-il pas à la mort ? Les chaires se consomment, seuls vestiges de la vie restent les os. Peut-on juger une personne sur l'allure de sa dépouille, cinquante ans après ? La science est certes exacte, mais connaît-on réellement la personne ? On ignore tout du caractère, de la voix, des réactions. Tout ce que l'on trouve est viscérale. Savoir qu'une personne s'est cassé le poignet à tel âge, qu'elle a pratiquée tel sport suivant certaines marques... Peut-on dire de ceci qu'il s'agit d'une vraie connaissance de la personne ?

    Ici, je ne me résumais qu'à mon secret. Cette ambiance était malsaine. Mais la comparer à mon pays natal était impossible. J'étais un peu perdue d'ailleurs... Je rouvris les yeux. Une cigarette à peine allumée dans ma main attira mon attention. Un regard dans le cendrier avec un mégot encore fumant me remémorèrent mes derniers instants. Cette maison me posait vraiment des problèmes. Il n'était encore que 6h3o et j'en avais vraiment marre. Encore une journée à jouer les invisibles, les plantes vertes, à les regarder s'asticoter sur des secrets ridicules. Observer me faisait du bien. J'avais croisé le regard de Peter, qui m'avait beaucoup intrigué. Il était américain, j'en étais sûr. Son accent était trop... il ressemblait trop à celui que je connaissais pour qu'il vienne d'ailleurs. Et il m'intriguait. Beaucoup. Il n'était pas du tout le genre de garçon que j'aurais vu dans cet endroit. D'ailleurs, pourquoi était-il là ? J'étais là en pure caprice, je n'avais pas vraiment besoin de ce jeu qui m'avait tant amusé pendant la première saison. Lui par contre, n'avait pas du tout le profil d'un garçon qui aurait sa place dans le jeu. Il devait vraiment en avoir besoin. Ou alors j'avais tout faux.

    J'observais le jardin silencieux, il n'y avait aucun bruit dans la maison. Cet endroit était cosmopolite, a l'image des personnalités de tous les habitants. J'avais soif. Et forcément je ne trouverais encore rien à boire. Je faisais une cure d'eau et de pain ici. Ils cuisinaient dans quelque chose d'assez français. Autant dire que je mourrais de faim ici. Je prit le chemin de la cuisine et me servit un verre d'eau, avant de retourner sur la terrasse. Rassise, je reportais mon regard sur la piscine. D'un seul coup, un bruit léger retentit derrière moi. Je fus surprise. Avais-je si mauvaise conscience ? Le verre tomba sur le sol, une goutte de sang roula le long de ma main. Mais quelle idiote ! C'était reparti pour une raillerie de plus de la part d'un de mes camarades français, j'en étais sûre. A moins que...
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Peter Swann Carroll

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MessageSujet: Re: good night america | peter   good night america | peter EmptyVen 24 Juil - 1:50


    Lorsque j'étais petit j'aurai tout donné pour vivre une vie pareille, à ce moment précis. Ou peut-être pas. Ce que je sais c'est que j'aurais rêvé de sentir l'odeur d'un croissant chaud le matin, de sourire à la simple vue d'un plafond neuf, de rire avec des amis purs et simples. Mais en fin de compte je réalise que la vie que l'on rêve ne vaut que d'être rêvée. Malheureusement pour moi les cauchemars refirent apparitions après quelques heures de sommeil, ou bien quelques instants de somnolence. Je me guéris de ma souffrance et ouvra doucement les yeux, comme si de rien ne s'était passé. Je reste silencieux et me dis alors dans mon sombre esprit mal réveillé que je n'aurais jamais dû dormir avec une couverture sur moi alors que nous sommes en pleine été. Sachant que le fait de transpirer attire les cauchemars. Mais je le savais et pourtant je n'ai pas retiré la couverture, je ne retire jamais la couverture. Quand j'étais petit j'étais très superstitieux et je croyais à toute sortes de malédiction ou de monstres qui pourraient s'emparer de moi et de mon âme pendant les nuits. Alors je me faufilais silencieusement sous ma vieille couverture grise, les yeux grands écarquillés, haletant jusqu'à m'endormir. Cette couverture avait pour moi comme une sorte de pouvoir protecteur, c'était un bouclier contre les cauchemars. Enfin, c'est ce que je croyais. J'ai donc pris l'habitude de dormir avec une couverture.

    Je cessai alors de regarder le plafond tel un idiot exténué. Comme tous les matins le réveil est dur et surtout lorsque l'horloge affiche : 6h00 alors que vous pensiez encore à vous rendormir. J'affichai une mine déconcertée et me dis que je ne devrais pas me recoucher pour ne pas encore faire des cauchemars provoqués par cette chaleur matinale. Je me redressai alors et passa langoureusement une main dans mes cheveux afin de les placer en arrière. Le geste habituel du matin. J'enfouis ma tête dans mes mains comme si celles ci étaient sources de repos et de plénitudes. En une fraction de seconde je refermai les yeux et soupira un grand coup avant de me lever subitement dans un élan courageux. Je gardai le drap blanc et fin autour de moi, sous lequel je ne portai qu'un caleçon noir. Je marchais lentement en trainant des pieds, repassant encore et encore ma main dans mes cheveux, jusqu'à aller vers la cuisine. Quelques instants plus tard je sortis de cette dernière, une pomme à la main. Une belle pomme verte, mon fruit préféré et surtout, la seule chose que je mange le matin.

    J'eu une envie de découvrir la clarté et la pureté naturelle de l'aube de la France. Je me trainai alors doucement d'un pas nonchalant jusqu'à la terrasse où j'ouvris silencieusement la porte, que je refermai après y avoir pénétré. Je ne remarquai pas la présence de la jeune fille.
    Je pénétrai alors mon regard sombre dans l'horizon de la matinée, Ô quelle douce lueur. Envoutante et sobre, vierge et digne de toute convenance. C'était magnifique. Il y avait du soleil et à la fois cette douce et légère brise matinale se faufilant vicieusement sous les draps, me faisant frissonner. Je resserrai alors doucement le tissu léger contre moi, celui ci recouvrant mon corps fin et frêle. Je me regarde dans le miroir et à travers la glace je me demande souvent comment cela se fait-il que mon corps dépasse ce non-degré de masculinité, que je ne possède aucun atout dans celui ci qui ne pourrais me juger comme encore un enfant. Mais lorsque je regarde une telle grandeur, une telle beauté dans ce soleil levant j'oublie tout. Tout ce qui m'appartiens, tout ce que je suis, tout ce que j'ai étais et tout ce que j'ai pu faire. Peter, l'enfant d'automne. Sombre fantasme jubilant dans une armoire saignante, folle carcasse dansant la chair du serpent.

    J'eu envie de m'asseoir, et alors que franchis un premier pas, j'entendis un bruit de surprise, un verre brisé en mille morceaux éparpillés sur le sol. Mon regard espiègle ne s'attarda sur le verre et je remarquai qu'il y avait une personne ici, au même endroit que moi, que je n'avais pas aperçus. La main se mit à saigner et en une fraction de seconde je me retrouvais à Brooklyn. Il y avait du sang, du sang dont je ne savais plus quoi en faire. Il y avait des pleures et des cris. J'ai pris la fuite. J'ouvris grand les yeux, reprenant conscience. Je reconnus cette jeune demoiselle avec qui j'avais j'avais fais une bref connaissance, l'Américaine. Je fronça un sourcil, l'air torturé. J'allai alors calmement vers la jeune femme et m'accroupis près d'elle sans prendre compte des morceaux de verres répandus sur le sol. J'abandonnai ma pomme.




      J'ignorais pouvoir faire un tel effet.




Lui dis-je en repensant à l'effet de surprise que je lui avais faite, alors que je prenais soigneusement la main ensanglantée de la fille avant d'appliquer une pression sur sa blessure avec mon drap. C'était comme une sorte d'action d'excuse, même si je n'avais pas l'air de vouloir m'excuser et que je gardais cet air sérieux et vide. La blessure n'était pas profonde mais j'appliquai tout de même le drap sur le sang afin de l'effacer. Mon drap, mon doux drap blanc. C'était comme une pièce de théâtre dans laquelle le doux rideau rouge ne serait fait que de sang et de douces peintures de mensonges. Drap taché de sang. Taché de sang. Je le contemplai alors, alors que mon corps pâle s'exhibait sous la brise vicieuse de ce matin.




Dernière édition par Peter Swann Carroll le Jeu 30 Juil - 23:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: good night america | peter   good night america | peter EmptyVen 24 Juil - 16:49

    J'écartais légèrement les doigts. Un dernier bout de verre tomba sur le sol. Quelques gouttes de sang roulèrent. J'avais la main un peu engourdie. J'avais une peur facile. je devais vraiment avoir mauvaise conscience. Le moindre bruit me faisait sursauter. Je n'étais pas comme ça, avant. Je relevais les yeux vers le bruit, et donc la personne, qui m'avait mise dans un état de peur pareil. C'est le visage de Peter qui m'apparut. Peter, un américain. Il s'approcha de moi et prit la peine d'essayer de stopper la coulée de sang de ma main avec son drap. Mes yeux croisèrent brièvement les siens. Je ne lui avait jamais réellement adressé la parole. Il était un peu... décalé par apport aux autres. L'image d'un oiseau blessé, d'un garçon en total décalage avec ceux qui vivaient dans la maison.Dans des règles général, la maison était assez cosmopolite, se pliant au diverses personnalités des jeunes qui y avaient trouvé domicile. En cherchant les raisons de la présence de certains ici, on aurait bien des surprises, j'en était convaincue.

    Mon esprit dériva, je ne savait pourquoi, à mon bal de promo. Le verre, les pleurs... Je m'en souvenais comme si c'était hier. La capitaine des pompom girl avait été, sans surprise, élue reine du bal. J'avais fait, à mon habitude, simple figuration au bras de mon petit ami de l'époque. c'était un bal de promo américain, et la tradition y était très respectée. Au contraire de certaines, voir la plupart, des filles de mon lycée, ma famille n'était nullement présente à la remise des diplôme. Je n'y tenais pas tellement d'ailleurs. Mon cauchemar avait été la soirée. J'avais été naïve, idiote. Pourquoi avais-je été si étonnée de trouver mon petit ami dans ses bras ? Pourquoi avais-je été si stupide ? Pourquoi avais-je eu tant de poudre dans les yeux ? Les larmes m'étaient montés aux yeux, j'avais quitté la soirée, désespérée, plus abattue que jamais. Et puis après... Après j'avais tenté d'oublier. Je me souvenais encore de la puissance libératrice que j'avais sentie en s'acharnant sur les fenêtres de sa voiture. Je me souvenais du verre et du sang sur mes mains, des écorchures que j'avais eu sur les bras pendant des jours et des jours. Je me souvenais de la douleur dans mes poignets, bien plus prenante que cette trahison. Le parallèle était horrible. Je me souvenais de ces bouts de verres dans ma peau. Comme aujourd'hui.

    J'avais fait un parallèle entre deux faits complètement différents. Pourquoi étais-je ainsi ? La phrase de Peter me sorti de mes pensées. J'eus un faible sourire. « Oh... je sursaute pour un rien. Je suis,disons que je réagi vite quand on me fait peur... »
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MessageSujet: Re: good night america | peter   good night america | peter EmptyMar 28 Juil - 23:38


    Quand j'étais petit j'aimais grimper sur les toits des maisons et m'installer confortablement sur des chimères paisibles et troublantes. J'aimais me coucher sur le dos, ouvrir grand les yeux afin d'absorber l'immensité de l'univers s'offrant à moi dans le seul but d'apaiser mes souffrances. J'aimais croiser mes bras sous ma tête et la poser par dessus, j'aimais sourire seul dans la nuit et dormir au grès des étoiles. Parfois je me déshabillais et complètement nu je m'exposais seul à la lune, celle qui recouvrait mon corps fin et maigre, fragile de toute peau blanche et vierge. Dans ces temps là j'étais tellement insouciant, tout ce qui comptait à mes yeux était de m'évader par n'importe quels moyens. La vie m'a aveuglé, grandissant de jour en jour je me rends compte à présent que j'ai parfois l'esprit malsain, les pensées perverses et non dignes d'être encore dénudé face à la lune. J'aurai bien peur qu'elle me viole, moi qui a appris que les choses les plus belles sont parfois les plus mauvaises. Mais cette fois je ne me laisserai pas faire. Je me rappelle encore, je le sais, je suis l'oiseau mangeur de serpent. Et tôt ou tard je finirai par le manger. Mais j'ai peur, peur de ne pas savoir à quel point ma fourberie peut être cruelle. Qui sait, en fin de compte il se pourrait que le serpent, ce serait moi. Moi l'esprit sournois à la langue fourchu.

    Alors que j'étouffais les remords sur le draps blanc taché de sang, de vieilles morsures de regrets et de peines établies pendant les nuits, je me mis à penser en une fraction de seconde que cette jeune femme voulait peut-être être seule, que c'était pour cela que je l'avais troublé. Mais après-tout ce n'était pas de ma faute, je ne l'avais pas vu. J'aurai préféré que cela se fasse dans d'autres circonstances, qu'un verre ne se brise pas en milles éclats symphoniques, que le vent ne vienne pas frissonner mon épaule dénudé alors que mon regard venait à s'abattre sur la main ensanglantée de la jeune femme.« Oh... je sursaute pour un rien. Je suis,disons que je réagi vite quand on me fait peur... » me dit-elle alors qu'elle semblait s'être elle aussi, sortit de ses pensées.


      Alors je t'ai fais peur ?


    Lui ai-je répondu d'un air étonné et à la fois amusé. C'était comme si j'essayais de la rendre confuse, malgré mes fourbes pensées et mon esprit malicieux ce n'était pas dans mon intérêt, même si cela pourrait établir un lien intéressant. Je ramenai le drap près de moi comme un possessif, aveuglé par le comportement de la demoiselle, sourd d'une telle démesure. Je la regardais espièglement, comme pas permis, j'ignorais la gêne que je pourrais lui provoquer mais parfois il m'arrive de me retrouver ignorant de ce que je peux provoquer. Oh non ma langue n'était as si fourchu, et même si le serpent en moi se préparerai à ressurgir je ne serai pas près à prendre appelle à l'oiseau mangeur.
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MessageSujet: Re: good night america | peter   good night america | peter EmptySam 8 Aoû - 0:51

    Abraham Lincoln à dit : « Lorsque l'homme s'habitue à voir les autres porter les chaînes de l'esclavage, c'est qu'il accepte lui-même un jour de les porter. » Cette déclaration, pleine de sagesse, m'avais toujours fasciné. Mais l'esclavage, de nos jours, était étendu à tant... J'avais été esclave d'un monde doré, par lequel j'avais vu d'autre passé avant moi. Pourquoi ? Je ne les avait pas prévenue, celles qui avaient suivies. Je les avait laisser s'engouffrer dans un monde d'illusions. Pourquoi ? Pourquoi les avais-je laissée sur des idéaux ? J'avais joué mon rôle... j'avais fait exactement ce que l'on attendait de moi, la princesse passant le flambeau. J'avais vécu une année sous la lune, puis j'avais disparue des spotlight pour retourner dans ma bulle. J'étais devenue, en l'espace d'un seul instant, quelqu'un. Et puis avait suivi la décadence. Avais-je mérité que je sois vue ainsi après ? Une crise, une seule. Mais c'était déjà trop. Tic, tac. Juste comme une horloge. Le temps avait été compté. Et j'en étais sortie, indemne en apparence, brisé au fond de moi.

    Je perdais la notion du temps. Seule la voix calme de Peter me rappela à la France. Il m'interrogea, à savoir si il m'avait fait peur. En réalité oui, et non. Il m'avait juste surpris, dans un instant où je pensais être seule. Il m'avait surpris parce que je n'avais jamais vu quelqu'un se lever si tôt. Il m'avait surpris parce que ce n'était résolument pas une chose à laquelle je m'attendais. « Oui, tu m'as fait peur. » Admis-je, avec une pointe d'accent. « Mais ce n'est rien, il est juste facile de provoquer la peur chez moi, c'est tout. » C'était vrai. Un simple bruit me faisait sursauter, faisait accélérer les battements de mon cœur et la fréquence de ma respiration. Je ne vivais plus tranquille. Mais étais-ce possible, après tout ce temps ? Après tous les flash ? C'était si difficile... Et ce n'était pas les caméras de la maison des secrets qui arrangeraient tout cela. J'étais passé à côté de pire, mais j'avais toujours peur. J'étais toujours cette enfant perdue qu'il fallait rassurer le soir venu. J'avais peur du noir, des flash, des bruits trop soudain. La vie était parfois enchanteresse. Mais pour une princesse comme moi, la vie avait finalement été traîtresse après m'avoir donné deux si belles années...

    Abraham Lincoln à dit : « Ce que je veux savoir avant tout, ce n'est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec. » Et c'était sa philosophie que je suivait.
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